Restauration de Meubles

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Historique des Bergères

Restauration de meubles

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Rabot


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LES BERGÈRES

          Le nom apparait dans les inventaires à partir de 1725. Déjà, à la fin de l’époque Louis XV, le fauteuil « en confessionnal » annonçait ce nouveau type de siège.

          La bergère est un fauteuil, large, profond et bas, à joues pleines, doté d’accotoirs rembourrés recouverts d’étoffe, plus rarement de cuir ou de cannage ; le siège est garni d’un gros coussin de plume mobile posé sur un fond de sangles entrecroisées. A partir de 1740, la bergère, beaucoup plus confortable que le fauteuil cabriolet, se répand largement. Son succès est tel que les menuisiers en sièges en produisent un grand nombre, les formes et décors épousant les critères des styles succéssifs. L’éventail des modèles produits est plus étendu sous Louis XVI que sous Louis XV.

          Les ornemanistes inventent divers variantes. Ainsi, très basse, la bergère sera appelée « convalescente » ; lorsque les bras s’écartent largement afin de permettre d’y loger les robes à panier, elle devient « obligeante » ; à l’inverse, lorsque les bras sont droits et rigides, elle prend le nom de «boudeuse» . Enfin, vers 1750, naît la « voyeuse » , dont le dossier est surmonté d’un accoudoir. Au XVIII ème siècle, les plus belles bergères étaient préalablement dessinées et l’on exécutait parfois une maquette au 1/7 ème en bois, terre cuite ou cire pouvant être modifiée au grès du client. Ce modèle était soigneusement conservé par le menuisier pour être présenté à d’autres acheteurs potentiels.

          Les modèles en cire ont presque tous disparu. L’un d’eux est aujourd’hui dans une collection privée : c’est une bergère de 14 cm, proche de celles de Jacob, réalisé vers 1780 sans doute sous la direction de Jacques Gondoin, « un dessinateur du Mobilier de la Couronne » . Cette pièce est fort intéressante. Les six pieds sont tous différents : l’un à cannelures, un autre droit, un troisième à flèches, etc. Quant aux consoles d’accotoirs, celle de gauche est décorée d’un mufle de lion et celle de droite d’une sirène. Cette diversité de décors permettait ainsi au client de choisir entre plusieurs options.

Bergère d'époque Louis XV
Bergère d'époque Louis XV


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